Au travers de ses chroniques historiques, Gilles Pirlot de Corbion vous invite à découvrir des histoires insolites en lien avec la Blanche Maison. Ustensiles, meubles et détails architecturaux racontent les faits et gestes de nos ancêtres.

Des pierres en flagrant délit, heureusement les communes veillent
Croix de bois, croix de fer et croix… de schiste
Le jardin de la Blanche Maison abrite une croix funéraire en schiste. Ce type de croix est particulier à l'Ardenne. Les principaux sites de fabrication se situaient à Recht, Ottré et Bastogne, mais on en trouvait également dans la région de Bertrix (autour de la carrière de la Maljoyeuse). Recht et Ottré ont été les plus actifs. En fonction de la proximité géographique, on rencontrera donc le plus souvent dans les cimetières tantôt la production de Recht, tantôt celle d'Ottré qui en est issue.

L’éclairage, une dépense non négligeable dans une économie de subsistance
Des économies de bouts de chandelles
Si l'origine des expressions familières nous échappe si souvent, c'est parce qu'elles nous renvoient à un monde révolu. Avant l'avènement de la société de consommation, nos ancêtres utilisaient et réutilisaient les moindres choses, jusqu'aux bouts de chandelles. En effet, si menus qu'ils fussent, ces restes pouvaient encore offrir quelques instants de précieuse lumière, bien suffisants pour monter se coucher.

Dans les fermes, le côté pratique dominait et il n'y avait pas de place perdue
Marceau, passe-moi l'eau, Marcel, passe-moi le sel !
Pour la plupart des gens, aujourd'hui, le sel n'apparaît plus que comme un condiment ordinaire, banal. Cela n'a pas toujours été le cas : durant des millénaires, il a été vital car il constituait l'un des seuls moyens de conserver la viande et le poisson. Il servait en outre d'aliment au bétail. Pour en conserver une provision importante à l'abri de l'humidité, il fallait des contenants appropriés, souvent à double usage.
